lundi 15 juillet 2013

Sous les valises.

Non, non, tu ne rêves pas! J'ai bien écrit SOUS les valises. Enfin, sous LA valise.
C'est Maman qui se l'est prise sur la figure...
Euh, oui, oui, elle est guérie.
Et comment elle a fait son compte?
Alors là, encore maintenant, j'ai du mal à y croire. Je vais tout de même essayer de te raconter l'enchaînement improbable qui a provoqué «the catastrophe».

Déjà, il faut savoir que Maman a horreur de faire les valises. Que ce soit pour partir ou revenir, elle déteste ça. Elle tourne en rond, fait des tas dans tous les coins, pense à des milliers de choses, en oublie un paquet d'autres.
Une fois, on est même partis avec un jour de retard, tellement elle était perdue!

Là, elle avait décidé de s'y prendre à l'avance. En plus, depuis son angine, elle a de l'énergie à revendre. On ne l'arrête plus. A croire qu'elle veut rattraper le temps perdu...

La voilà donc, hier matin, qui débarque dans notre chambre avec Mael, traînant derrière elle la grosse malle de Mikie (c'est mon arrière grand-mère). D'un air farouche et décidé, elle la hisse sur la vieille commode en chêne de Papily qui nous sert à ranger nos vêtements, et se met à farfouiller dans les tiroirs. Les uns après les autres, elle les ouvre pour prendre des affaires.
Tout en bas, les pulls, dans le tiroir du dessus, les pantalons, encore au-dessus, les t-shirts et en dernier les pyjamas.
Tu me croiras si tu veux, mais c'est pratiquement un de mes slips qui provoquera l'accident.
Toute occupée qu'elle était à compter le nombre de jeans, de chaussettes, etc, dont on allait avoir besoin, Maman a oublié un petit truc de rien du tout: refermer les tiroirs déjà ouverts. Et quand la pauvre commode s'est retrouvée les 4 tiroirs béants, emportée par leur poids, elle a immédiatement basculé comme un cachalot culbuto. Écrasant la pauvre Maman qui n'a rien vu venir, perdue au milieu de mes slips et de ses calculs d'apothicaire.
Franchement, ça fait bizarre! A la vue de Maman, les 4 fers en l'air, par terre, sous la commode de Papily ET la malle de Mikie, j'ai vraiment flippé.

Mais très vite, Maman a éclaté de rire. Et je ne connais rien de plus contagieux au monde.
Quand Mael s'y est mis aussi, on a tous ri comme des bossus (ça vient d'où d'ailleurs cette expression? Je ne suis pas convaincu qu'un gars difforme ait vachement envie de se bidonner, m'enfin...).
Toujours est-il qu'après avoir repris son souffle (et ses esprits!), Maman a fini par dire:
«A force de regarder des dessins animés, je crois que ma vie en est devenu un!»

Là, je n'ai rien dit, j'ai juste souri.
C'était le bon mot de la fin.

Sous la commode, la plage!













Previously dans Moi Timothée... 



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